Street Art
Street Art à Montpellier (34) et au Grau du Roi (30)
«Nous sommes des gens qui ne sont pas l’élite et qui font des choses pour le peuple. C’est notre manière de faire de la politique. C’est comme un jet violent.»
«L’œuvre, ce n’est pas l’image elle-même, mais ce qu’elle provoque d’interrogation sur le lieu»
«Le grain des mots des graffeurs est aussi puissant que les maux qui les envahissent»
On proteste sincèrement un jour, sans un sou en poche, puis les autres vous achètent votre protestation, dont vous commencez à faire commerce. Et c'est déjà le début de la fin. La révolte es...
https://www.youtube.com/watch?v=uBq1XdbOuiw&feature=youtu.be
«On était conscient du risque, mais ce n’était pas ce qui nous motivait, qui dirigeait nos actions. Ce qui nous intéressait, c’est d’exprimer des choses, et que ce soit visible.»
«On proteste sincèrement un jour, sans un sou en poche, puis les autres vous achètent votre protestation, dont vous commencez à faire commerce. Et c’est déjà le début de la fin. La révolte est alors bradée, avec un point rouge en bas à droite du cadre.»
«Amener une seconde vie par la couleur permet d’éloigner la tristesse. On est pas dans une logique de dégradation mais plutôt dans une force de proposition, de plaisir.»
«Un mur nu est une surface morte. Un mur coloré devient une surface criante.»
«Le graffiti n’est pas le parent pauvre de l’art. Certes, il faut se faufiler dans la nuit et mentir à sa mère, mais à part ça, c’est l’expression artistique la plus honnête. Il n’est pas élitiste, ni branché, il se donne à voir sur les plus beaux murs qu’une ville ai à offrir, et le prix d’entrée ne rebute personne.»
«Imaginez une ville où le Street Art ne serait pas illégal, une ville où tout le monde pourrait dessiner où il veut. Une ville où toutes les rues seraient couvertes de millions de couleurs et de petites expression, où attendre le bus ne serait pas ennuyeux. Une ville qui ressemblerait à une fête où tout le monde serait invité. Imaginez une ville comme ça et arrêtez de vous appuyer sur le mur peinture fraîche.»
«Il y a deux mondes: dedans et dehors. La relation entre l’art et les gens est directe dans l’espace public, c’est un échange profond. Dehors, l’art est accessible à tous. Les muraux provoquent des contrastes puissants et changent le paysage.»
«Le graff ou le tag n’est pas une marchandise d’art qui cherche à se vendre. Ils ne sont pas médiatisés et ne s’achètent pas. Ils rejettent totalement la société de consommation. La réalisation du graff est ainsi pour elle une expression de la culture territoriale, de la cité, et les graffs permettent de s’évader et de sortir de l’échec scolaire, la galère la violence, le manque de repère etc.»
«Il n’y avait pas de problème avec les flics, ils s’arrêtaient pour me demander si ce que je faisais était politique. Je répondais que c’était artistique et ils continuaient leur route sans en demander plus.»