Le Quiproquo parisien
l' Ambiguîté Parisienne
Connue dans le monde entier pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Paris est aussi une ville importante dans l’histoire mondiale, un centre politique et économique majeur. Symbole de la culture française, son animation et ses grands musées en font une attraction pour plus de 30 millions de visiteurs internationaux par an, ainsi qu'un point de convergence pour les transports internationaux. Paris est souvent considérée, avec Londres, comme la capitale mondiale de la mode et du luxe.
Tellement belle et autaine à la fois
Pourquoi fallait-il que tu sois tant infernale ? Ton rythme, ton angoisse, ta morosité. Pourquoi faut-il toujours que tu te prennes tant au sérieux ? Pourquoi as-tu constamment besoin d’attention ? Pourquoi es tu tant hypocrite et superficielle ? tu avais tout pour plaire et pour réussir mais Paris, tu es bien trop repliée sur toi-même. Le monde ne tourne pas autour de toi. Il ne l’a jamais fait, car tu n’es ni la plus forte, ni la plus intéressante. Tu n’es qu’une autre parmi tant d’autres. Ouvre les yeux. Alors oui, ta prestance, ton charisme et ta classe me manquent, et que je le veuille ou non, tu fais partie de moi, de mon patrimoine. Mais sois-en sûre et certaine, je n’oublie pas le reste, et pour toujours, je t’aime et je te déteste.
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Comme un arbre dans la ville
Sans abri, sans domicile
Comme un arbre dans la ville
J'ai grandi loin des futaies
Où mes frères des forêts
Ont fondé une famille
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
Pour pousser, je me débats
Mais mes branches volent bas
Si près des autos qui fument
Entre béton et bitume
Comme un arbre dans la ville
J'ai la fumée des usines
Pour prison mes racines
On les recouvre de grilles
Comme un arbre dans la ville
Une dame majestueuse
Mais oui, je suis une girafe,
M'a raconté la tour Eiffel,
Et si ma tête est dans le ciel,
C'est pour mieux brouter les nuages,
Car ils me rendent éternelle.
Mais j'ai quatre pieds bien assis
Dans une courbe de la Seine.
On ne s'ennuie pas à Paris :
Les femmes, comme des phalènes,
Les hommes, comme des fourmis,
Glissent sans fin entre mes jambes
Une classe naturelle
Et les plus fous, les plus ingambes
Montent et descendent le long
De mon cou comme des frelons
La nuit, je lèche les étoiles.
Et si l'on m'aperçoit de loin,
C'est que très souvent, j'en avale
Une sans avoir l'air de rien.
L 'autre visage de Paris
Ce n'est plus l'âme poétique ou lyrique de Paris . l'image romantique de la france à travers les vieilles rues, les monuments ou encore les vieux ponts de sa capitale n'est plus dès lors où nous franchissons une certaine limite. Cette frontière, c'est celle qui sépare la cupidité au détachement, l 'avidité à la générosité, la spéculation à l'intuition.
Physiquement parlant, vous comprenez immédiatement cette contradiction selon si vous vous promenez à Montmarte ou à la Défense.
De l’affrontement idéologique…
Associés dès leurs débuts aux États-Unis , les tours et gratte-ciel incarnent une image de la modernité à «l’occidentale» et sont l’un des puissants symboles du capitalisme. Le gratte-ciel d’acier, d’aluminium et de verre, est réellement «l’expression de la civilisation moderne». L’émergence de ce symbole naît de la rencontre d’une forme et d’une fonction. Les gratte-ciel sont ainsi «une sorte de lien entre le réel (ce qu’ils sont, des bâtiments de haute taille) et un système de valeurs, basé sur la culture et l’idéologie d’une certaine partie de la population mondiale au XXe siècle».
Le revers de la médaille
À la fois sièges de sociétés transnationales (et des services qui leur sont associés) et images du capitalisme et du libéralisme, les gratte-ciel sont comme «l’Empire State Building, à la fois symbole et acteur technique de la mondialisation de l’économie».
Ce phénomène a son revers, ainsi que l’a montré le choix des Twin Towers, symbole de l’Amérique capitaliste et financière, comme cible des attentats du 11 septembre 2001, à côté d’autres symboles de l’État américain comme le Pentagone et vraisemblablement le Capitole.
Et de cette prétention nait la rivalité ......
Mais, globalement, la concurrence fait rage entre les villes d’un même pays et entre les pays. La rivalité historique dans la construction de gratte-ciel entre Chicago (Sears Tower, John Handcock Tower) et New York (Woolworth Building, Chrysler Building, Twin Towers) est bien connue. Elle est latente entre Londres et Paris, où «un petit groupe de personnalités “branchées” s’active autour du maire pour qu’il lance la construction de tours afin de ne pas faire honte à la capitale, car il s’agit de cela, et d’imiter les autres grandes agglomérations comme Londres, Barcelone, Vienne, Dubaï, Shanghai et que sais-je encore».
Entre les deux mon coeur balance ......
Me concernant, le choix est déjà fait et je peux vous dire qu'entre le monde rural et le monde urbain, je préfère l'odeur des mets de la campagne ou encore de l'herbe coupée que celle des cantines de ces tours où des zombies en costumes se croisent sans vraiment se connaître.
Enfin, à choisir entre les quartiers bohêmes et chaleureux de Montmartre et les grands bureaux sombres et froids de ces multi-nationales, je sais dans quel environnement, je trouverai ma place.
Lui aussi avait compris tout ça .....
Je suis un mutant, un nouvel homme.
Je ne possède même pas mes désirs,
Je me parfume aux oxydes de carbone,
Et j'ai peur de savoir comment je vais finir.
Je regarde s'éloigner les rebelles,
Et je me sens à l'étroit dans ma peau,
Mais j'ai juré sur la loi des échelles,
Si un jour je veux mourir tout en haut,
Il faut que je prenne ma place dans le trafic.
Les triptyques